Valérie Brendle

Revenu de l’ enfer quelle honte l’ automne !
A cingler de ta frappe au dos de tes jumelles
Teintées de lunes miel les astres et panels
Qui jouissent en quatre temps le fleuve dictaphone

Je me souviens l’ aurore au bras mécanicien
Qui faisait franc d’ amour la nique aux acoustiques
Epiques batteries ruptures hépatiques
Et puis dans ton regard venait mourir le Rhin

Je sais marcher en toi maniaque et détraqué
Sans alcool fuir les chiens les oiseaux appâtés
Par la contrainte odeur d’ une lessive fraiche

Trois prières avant toi s’ active le soleil
Et ta bouche écarlate encline à faire pareil
Me dit Julien je t’ aime et je hais les pimbêches

2 réflexions sur “Sahara XV

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