dans la pourriture des entrailles du barman
je cherche cet engrais qui gave
mes doutes
ton angoisse
de me voir
au milieu des étoiles
presque plus rien
que ton regard vert
les orages sur Jupiter ne me font que rougir
de plaisir
d’ une Terre malmenée
fruits
roches
ruches
tout éclate comme l’ hymen d’ une pute vierge
et ce sang que tu démontes de mon appareil
cette valve bouffie de grillades
là est bien l’ enfer de ma dignité
Ô comme ma vie je t’ aime
de me donner chaque jour
une seconde chance !