Reviens moi
par la sorcellerie
et les instants furieux
de la musique qui tue
ce qu’ il y a à savoir de la lumière éternelle
et les typhons de désir qui s’ orthographient
en lettres de feu
je me rappelle les orages dans la forêt
et mes tribulations dans l’ automne influencé
par tellement de cet Halloween sombre
là où se cachent les oiseaux dans l’ oreille
du temps perdu
oui
les pieds tendus
les mains pleines de poires
et soulignées par le dictionnaire
tout entier
j’ écris comme si c’ était toi
qui m’ avais appris
le langage hexagonal
cette France de hiboux
chacun estomaqué
de nous voir sirupeux
dans un monde qui finalement a un sens
au moins pour nous
et pour un Diable qui nous veille
depuis que nous sommes morts.