Valérie Brendle

Je déchire l’ espace et les fous dans ciel
S’ abstiennent d’ un regard le fourré bouge encore
De cette masse blanche effritée par le corps
De mon ami soldat j’ arrive avec la pelle

On reverra la mort au travers des blessures
Et les catamarans descendent la rivière
Nos joutes concernées et l’ ultime prière
Que je cache en aisselles échec d’ haute couture

Je sais tu es KO de me voir ivre mort
Et je conçois la dure extase de bâbord
On finira noyés dans un cabas de plume

Le rivage soucieux vite un premier trimestre
Classée par le dégout une fête ambidextre
Mes deux mains se font cendres à frapper des enclumes

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