entre les fesses de l’ Eurasie – zwischen den Gesäßbacken Eurasiens

La fierté et le pouvoir
brefs se consument
quand tu es mort

mais l’ encens
cet éternel patriote qui ne grandit qu’ avec
des violons brisés
des jambes calcinées
pour le père

le président qui contrôle tout d’ une jeunesse
le tsunami révoque
l’ assassinat
et les bêtes traversent des portails simples
de l’ automne à l’ hiver
sans rien demander de regards
saqués par des pétales qui réfléchissent

à comment empoisonner les tyrans
et la masse
sous la gorge gonfle

pour le plus grand territoire des farceurs
d’ une médecine ternie
cette suie qui couvre

le coeur en argent de ma muse
cette mélopée
intraduisible de distance

entre les fesses de l’ Eurasie
la merde recommence

Stolz und Macht
Slips werden verbraucht
als du starbst
aber Weihrauch
dieser ewige Patriot, der nur mitwächst
kaputte Geigen
verkohlte Beine
für den Vater
der Präsident, der alles in der Jugend kontrolliert
Der Tsunami widerruft
Mord
und Tiere gehen durch einfache Portale
von Herbst bis Winter
ohne etwas zu verlangen
unterbrochen von reflektierenden Blütenblättern
wie man Tyrannen vergiftet
und die Masse
unter der Kehle schwillt an
für das größte Witzbold-Territorium
der befleckten Medizin
dieser Ruß, der bedeckt
das silberne Herz meiner Muse
dieser Gesang
unübersetzbare Distanz
zwischen den Gesäßbacken Eurasiens
Die Scheiße fängt wieder an

oasis – Oase

Dans des volutes de paradis
là où tout se laisse beau
je t’ invite à déjeuner
sur le doigt de Dieu

et alors, cette passion des lunes ?

à portée de fracas
je continue la lutte
comme toi, tu te lèves
comme tous les jours
un peu plus près
de mon coeur
et de nos ancêtres extraterrestres

pure folie d’ après l’ état
et oasis
de la mort

selon les proies timides

In den Wirbeln des Paradieses
wo alles schön ist
Ich lade Sie zum Mittagessen ein
sur le doigt de Dieu
und dann diese Leidenschaft für die Monde?
mit einem Knall zu tragen
Ich setze den Kampf fort
Wie du stehst du auf
wie jeden Tag
ein bisschen näher
von Herzen
und unsere außerirdischen Vorfahren
purer Wahnsinn, so der Staat
et oasis
des Todes
nach schüchterner Beute