Ce cumul de violoncelle
au centre du ruisseau
laisse l’ or manger les diamants
un moment
j’ espère
et je ressors de l’ Achéron
nu comme toi
au premier sens de la blessure
et dans l’ été
tout tatoué
de ce que tu m’ offres de pétrole
tu es belle ton visage galbé de ta chevelure noire
comme j’ avais le sceptre
et l’ aumône
du gitan que je suis
lavé d’ un calme himalayen