L’ Agneau

les agneaux effrités ton estomac tremblant
répète les folies ce podium de barbaque
Une oreille de porc que tu dégustes en bloc
Sauce suif et de gras bruisse l’ artère en sang

Les journées
avec toi
ferment le siècle
et des histoires

la nuit je pleure

et les insectes se battent
pour un morceau de pelure
ça me fait peur

mais tu es là
frigorifiée
à qui il manque sans but

tu me dis l’ amertume qui t’ as oubliée
mon ange
tu crées le ciel

et ses apostrophes
mais qui es-tu
au fait d’ autres univers

je crains qu’ il y ait méprise
entre les mots que chuchotent 
les joyaux magiques

je t’ offrirai 
à vendre mon corps
le diamant que tu mérites

dans une cellule capitonnée