L’ homme au bec I

Quand le crépitement des violences te gratte
la moelle en danger explose
des larmes d’ un fou
il subsiste dans un monde de métrique
même intérieure et
dans un cataclysme de salope
les yeux crevés et les babines avides

il lève le coude
et fait un geste obscène
maitre de toute son attitude

au Cosmos qui pleure
les mains qui tremblent
de ce qu’ elles ont fait

à l’ enfant ce génie frappé et désossé
à chaque représentation
d’ un théâtre d’ angoisse mêlée au chaos
d’ un amour débile

celui qui entre deux mains ne prie plus que le sang
et les plumes des inséparables
oui cette cruauté existe
et quand les couleurs se perdent
dans ton regard de miel
je sais la trace de la résurgence

de la femme qui tournera en ridicule
la mort et ses esquisses
de scénarios macabres

et à vouloir nous différencier
les vivants en viendront à s’ unifier
soudant leurs crânes
en millions de billes
formant le chapelet de Dieu
dont il ne se sépare jamais

sauf pour s’ aveugler d’ une torpeur qui laisse
passer le parfum suave
d’ un certain Lucifer