Tu as pris le chat pour toi
tu erres avec lui le long de ma colonne
c’ est l’ automatisme
d’ un dimanche soir
préparer la dope et le piano
dans un creux
que tu domines, ma pute
je te ressens dans la rue siphonnée
les éclairs n’ ont jamais fait aussi mal aux nuages
tu transperces cette carapace malaisante
et les rouges des sangs flairés
par ta touche
les fleurs défont l’ opinion que tu as de moi
comme
si j’ en avais rien à foutre
et pourtant je te calcule comme pas possible
truc de jeune
je suis sur que tu vas mourir ce soir
Satan a les jambes frêles
et sa putain de sale gueule ouverte
ma muse est blanche le sirop
le whisky est noir mais pas trop
sinon ça craint de se balader seul dans Kingston
sans jus sans joint
les trucs qu’ on voit dans l’ outre-loin