en charpie

Le fantôme se détend
dans des veines pleines
violettes de la charpie
les abats et les rosiers
qui supportent
le crime de la chaleur

ce voilier tendre m’ emmène
là où les esprits
ne craignent plus que pour l’ océan
qui berce et détruit
l’ acharnement de l’ homme
dans ses voltiges ésotériques

ce soleil
ce crachat
et nos mains désertées l’ une par l’ autre

Exspiravit relaxat in plena venis linteolum violae fimum et resurrexit frutices qui support crimen caloris Haec navis tenera sumit me ubi spirituum tantum timent Oceanum quae saxa et destruit atrocitas hominis in interiores scrutantur posuere hoc sol hoc veru et manus nostrae ab invicem desertae


encore une fois – Iterum

La pluie ne s’ arrête pas de neiger
sans que les dossiers des chaises
ne peinent
à maintenir les fantômes en vie

la seule pensée se dégage de l’ âtre
comme une dernière invocation
tu multiplies les sourires
et la faim a des moyens amoureux

pour dessiner qui tu es pour moi
au sommet d’ un temple noir
pâmé de ton visage angélique

encore une fois
je t’ aime

Imber non prohibere ninguit
sine dorsa cathedris
nolite pugnare
manes ut viveret
sola cogitatio ex focis
sicut invocatio ultima
multiplicabis risum
et fames habet amorem
ducere qui sis mihi
a summo de templo nigro
deliquium tuis angelica facies
rursus
Te amo

le poète – poeta

Il est là
ce vaisseau bleu de mer
dans les pierres des deux louves
prêt à tout

et le chant des indigènes tristes
me conforte dans l’ idée
qu’ il y a au sommet
d’ un vieil arbre si propre de péchés

l’ Amour de la vie

au courant du navire
elles se penchent
et me voient

renaitre
et accepter
les cieux

de la brume s’ extraient les nouvelles étiquettes de bois

le poète est de nouveau là.

Ibi est
hoc mare caeruleum navis
in lapidibus duo lupae
parata omnia
et canticum tristium barbarorum
consolatur me idea
quod est in summo
veteris arboris tam munda peccati
amor vitae
conscientiam navis
ut innitatur
et videte me
renatus
et accipere
caelum
e caligo novi pittaci lignei extrahuntur
ibi iterum poeta.