Le long des routes mulhousiennes
dramatiques
s’ enjouent les hôpitaux d’ aluminium
restes de roses offertes
aux femmes qui s’ assurent que l’ homme
partout trime
à Peugeot les robots humanoÏdes passent leurs salives toxiques
sur les pneus et la fournaise des cellules de soudeurs
éclate
encore un
qui laisse la machine dévorer
les trois huit et les contemplations
d’ un repas chaud
qui ne s’ assignait pas
dans la cervelle
Les infirmiers sont des fusibles
qui explosent un à un et offrent
le salut dans un ou deux antalgiques
la mort
le désarroi
le lynchage
et l’obstination de ces fantômes
s’ appuient l’ aisselle sur le pognon
sur un mur de calendrier où l’ on couche les mots du médecin
quelques jours
lombalgie
alcoolémie
une ligne
et ça tiendra
pour la famille
et la loterie te file un rictus signe d’ un démon sous-jacent