tuer des clowns

Les guitares distordues
mon oreille autodidacte
et le début de l’ horreur

sans toi serait

le souffle

les cataclysmes

et la folie des universités
de remonter sur les hurlements
le bronze
la roue de secours
et tout ce que je ferai
en ton nom

le reste des musées sous cathéter
et les déploiements des forces
j’ irai pleurer couché sur le ventre
lequel repu de lait d’ aube
s’ autosuffira

parce que les boeufs qui crament
et les peluches qui disparaissent
c’ est vraiment pas un monde pour les gosses

la tentation de détruire automatiquement
chaque appel téléphonique
et de briefer les putes que sans elles
rebelles sèche à la bouche
des cerveaux éclateraient

putain les choses sont si proches d’ être belles
si rouges qu’ elles pourraient être roses
alors je remets mon manteau
comme les lièvres morts
enfilent leurs fourrures
comme si c’ était la première fois

qu’ on allait changer de multivers

et qu’ on tuait des clowns