tu me l’ as dit cent fois
j’ ai acquiescé dix fois
je t’ ai menti neuf mois
et dans les galaxies puis les hypertrophies
qui massacraient ton corps pour qu’ enfin
par un autre que toi
se fasse voir mon crâne

je vivais sous tes doses et même enceinte
tu détruis tes muscles
un père
les tendresses les contours
toujours un peu trop
de cette chaleur
la même qui flashe aux ridules du cerveau
tenace
brune d’ audace
et mariée à un hindou
de force
le grognement funeste à chercher le cou
pour inonder l’ espace
d’ une crache moche
cette faiblesse qu’ ont les pères
de gratter l’ utérus
si seulement tu pouvais

la langue touche le téton et les fuseaux horaires se détraquent
parce que les changements interdimensionnels
ont toujours su faire les chemins
pour me mener à la brisure parfaite
je n’ attends que toi qui m’ attends
et je t’ entends
tes maux brutaux
dans l’ éclosion d’ un spectre
tu sais
comme on fissure les oeufs
comme on adore ce dieu
qui partout dans le monde
laisse tourner les moteurs
des mères au kérosène
indigne
pire qu’ un cancer malin
et l’ extra utérine
qui chiale encore
d’ être faite de bois
ces manches à balais qui perforent
et procréent

2 réflexions sur “kérosène

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